Il faut savoir
« Un jour j’irais vivre en théorie, car en théorie tout se passe toujours bien » Marc Lévy
Mais en attendant de pouvoir peut-être un jour vivre en théorie, nous devons vivre dans la réalité.
J’aime à dire qu’il n’y pas de « il faut » dans la vie.
Cependant ce texte nécessite un « il faut ». Le « il faudrait » ne résonne pas comme il se doit…
Nous ne réalisons pas toujours l’importance de savourer chaque instant que nous passons près des gens que nous aimons et qui nous aiment. Ce n’est souvent que lorsqu’un drame arrive près de chez nous, un drame qui nous touche que nous y réfléchissons.
Pour un temps du moins.
Puis nous retournons à nos vies, nos routines, nos râleries, nos soucis du quotidien.
Nous retournons à cette sensation que le bonheur est ailleurs, plus loin, plus tard….et nous n’arrivons parfois plus à voir les belles choses qui nous entoure, ne voyant que le négatif de tout et de toute situation.
J’ai envie de prendre le temps de partager certaines phrases qui font ressortir, au plus profond de moi, certaines émotions, comme la joie, la gratitude, l’amour, le bonheur, l’amitié.
Elles m’aident chaque jour à avancer, à trouver du bonheur, à trouver quel sens ma vie peut avoir, quel sens je veux lui donner aujourd’hui. Elles m’aident à savourer les petits bonheurs que la vie m’envoie, malgré les épreuves qui se sont mises sur mon chemin ces dernières années.
Il faut savoir profiter des êtres qui nous sont chers tant qu’ils sont à nos côtés. Une phrase que je répète sans cesse…
Mais également :
- Il faut savoir apprendre de chaque expérience que l’on traverse, bonne ou mauvaise, belle ou douloureuse.
- Il faut savoir être reconnaissants de voir ses enfants grandir et de les voir prendre un jour leur envol.
- Il faut savoir être heureux de découvrir des rides sur nos visages, car le privilège de vieillir n’est pas accordé à tous.
- Il faut savoir trouver quel sens nous voulons donner à notre vie, le chercher et ne pas toujours attendre qu’il nous « tombe dessus »
- Il faut savoir se concentrer sur ce qu’il nous reste et non sur ce que nous avons perdu, sans l’oublier bien entendu.
- Il faut savoir accepter d’abandonner la vie que nous avions planifiée pour avoir accès à la vie qui nous attend.
- Il faut savoir transformer ses meurtrissures en force, car aucune blessure n’est irréversible.
- Il faut savoir deviner l’invisible, voir derrière les apparences
- Il faut savoir accepter le fait qu’aux plus importantes croisées des chemins de nos vies, il n’y a pas de signalisations.
- Il faut savoir comprendre nos vies en jetant un regard en arrière même si nous vivons nos vies en regardant devant nous.
- Il faut savoir voir que même au cœur de la jungle profonde il y a toujours un rayon de soleil
- Il faut savoir retenir les bons moments et pas toujours que le négatif de chaque situation.
- Il faut savoir se mettre à la place de l’autre avant de le juger.
Il faut savoir voir tous ces petits bonheurs qui sont là sous nos yeux. Souvent nous les cherchons ailleurs, plus tard ou plus loin et nous passons à côtés des vrais petits bonheurs de la vie.
Souvent j’ai entendu : plus tard lorsque les enfants seront grands, quand ils seront loin de la maison, quand nous serons en vacances, l’année prochaine, à notre retraite….pus tard …puis un jour nous risquons de nous retrouver à regarder par-dessus notre épaule et nous réalisons que nous avons passé à côté de l’essentiel.
En théorie les enfants ne meurent pas avant leur parents, et les parents ne meurent que lorsqu’ils sont très vieux ou que leurs enfants sont grands. En théorie tout se passe toujours bien.
Mais la réalité est toute autre.
Personne ne nous a enseigné que la vie serait facile, et en effet elle n’est pas toujours juste et elle est parfois cruelle. Même sans l’intervention de l’homme !
Et alors ?
Nous ne pouvons pas changer le passé, ni changer les faits. Mais nous pouvons décider ce que nous voulons en faire.
C’est à chacun de savoir ce qu’il veut faire de sa vie, comment il veut la vivre, ce qu’il désire enseigner et laisser à ses proches.
Car si nous sommes certains de tous mourir un jour, nous n’en connaissons ni l’heure ni l’endroit.
Alors j’ai envie de conclure en disant :
Hier est une histoire, demain un mystère et aujourd’hui un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle présent.
Natalie Guignard-Nardin – février 2015
En juin 2013 on a aussi perdu notre fils malade d’un neuroblastome.
Vous exprimez si bien toutes les sentiments que je ressent et ça me touche beaucoup ;
Lumi
Merci, de par vos mots de nous recentrer sur l’essentiel… Merci de nous permettre de vous lire car vous aussi êtes un présent.
Salut Natalie tout ce que tu écris est tellement vrai je ne me lasse pas de te lire je t’envoies pleins de tendresse au plaisir de te suivre……..
bisous Catherine.
Merci pour tous ces textes et témoignages. Malgré cette douleur qui ne s’effacera jamais, vous avez beaucoup de courage. Je souhaite à votre famille plein de petits et grands bonheurs et un chemin plus serein. Sylvie
Il faut savoir mais souvent on ne sait pas La dernière phrase me palit énormément, pardon citation. Amitiés
Merci pour vos textes qui sonnent si juste.
Je viens me ressourcer de l’essentiel en lisant vos textes car comme vous le dites » nous ne réalisons pas toujours l’importance de savourer chaque instant que nous passons près des gens que nous aimons et qui nous aiment. Ce n’est souvent que lorsqu’un drame arrive près de chez nous, un drame qui nous touche que nous y réfléchissons.Pour un temps du moins.
Puis nous retournons à nos vies, nos routines, nos râleries, nos soucis du quotidien. »
c’est exactement cela . Mais pourquoi est ce si complique de concevoir cela?
tendresse a vous …. peneloppe
De tout coeur avec vous,votre famille, ce texte « sonne vrai » car il y a trop de « il faut que & y a qu’à que l’on entend si souvent…
Denis
bonjour, ce que vous avez ECRIS est vrai et beau❤️
Plein de courage ….
YL
Chaque texte que vous écrivez et que je peux lire, laisse une empreinte indélébile en moi.
Nathalie