Et si rien n’était impossible ?

Le nouveau plan est établi. C’est LE traitement qui DOIT fonctionner. C’est le traitement de « la dernière chance » si je peux dire.

Lundi début de la chimio par la bouche à la maison sous forme de gélules appelée VP16 ou Etoposide. Peu d’effet secondaires, pas de perte de cheveux, peut-être une baisse d’immunité mais normalement pas importante avec prise de sang toutes les semaines pendant trois semaines. Le but est de ralentir, voir stabiliser et pourquoi faire régresser la maladie.

Le mardi 20 août, après j’imagine un nouveau bilan avec une scintigraphie pour voir où nous en sommes, Zoé débutera un traitement appelé MIBG qui est un traitement a base de radioactivité. Nouveau traitement au CHUV pour les enfants.
Zoé sera en chambre isolée pendant plusieurs jours jusqu’à ce qu’elle ne « dégage » plus de radioactivité, donc cela varie entre 1 et 2 semaines.
Puis six semaines plus tard on verra ce que ça a donné.

Ce traitement va tuer, devrait tuer les cellules cancéreuses. Il le faut. On espère que ça fonctionne, que toutes les cellules cancéreuses, ou au moins beaucoup disparaissent. Sans quoi on ne peut pas continuer. Car ce traitement ne suffira pas à guérir Zoé. Il faudra ensuite envisager soit la greffe haplo-identique (Allemagne), avec des cellules souches de l’un des parents puis l’immunothérapie. Soit seulement l’immunothérapie (France).

Nous partons toujours dans un traitement à but curatif. Zoé reste en excellente forme et garde sa joie de vivre même si elle est un peu triste de l’absence de sa soeur qui est dans un camp pour la semaine.

Le chemin sera long, et il y a des risques que cela ne fonctionne pas. Le cancer revient a chaque fois et a chaque fois les chances de guérison diminuent. Nous en sommes conscients. Ce n’est pas facile ni à entendre ni à admettre, mais c’est la réalité.

Mais ça peut marcher et avec un enfant en si grande forme, une maladie qui n’est pas diffuse mais présente localement, nous nous devons bien sûr d’essayer encore, tant les médecins que nous parents. Cela fait 4.5 ans que nous y croyons en la guérison de notre fille, alors nous continuerons à y croire.

Car finalement dans impossible il y’a « possible »…

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